jeudi 10 octobre 2013

Les rois maudits

Cette série de romans historiques raconte l'histoire de France, depuis la chute des templiers (1314) avec la malédiction du grand-maître Jacques de Molay à l'encontre de Philippe IV le Bel, sa succession chaotique, jusqu'aux débuts de la Guerre de Cent Ans.

Les quatre premiers volumes (1 Le Roi de fer, 2 La Reine étranglée, 3 Les Poisons de la Couronne, 4 La Loi des mâles) couvrent la période 1314-1317. C'est la fin de la lignée des Capétiens, avec la mort de Philippe IV le Bel, et règnes successifs de ses trois fils morts sans héritiers : Louis X le Hutin, Philippe V, Charles IV le Bel. 

par J. de Wavrin ; British Library
Le cinquième tome (La louve de France, 1324-27) raconte la destitution d'Edouard II par la reine Isabelle et Lord Mortimer, et l'avènement d'Edouard III. Il concerne donc surtout l'histoire de la couronne britannique.

Le volume six (Le lis et le lion, 1328-1342 et 1354-61) narre la régence puis le sacre de Philippe VI de Valois, le début du gouvernement effectif par Edouard III, et explicite la cause première de la Guerre de Cent Ans, guerre de succession pour le trône de France. 

Enfin, le dernier tome (Quand un roi perd la France) évoque, à travers une série d'entretiens du cardinal Hélie de Périgord avec son secrétaire les règnes catastrophiques de Philippe VI, puis Jean II le Bon, et les difficultés traversées par la France lors de la Guerre de Cent Ans. 

Maurice Druon
Maurice Druon se fonde sur les faits historiques, quelques légendes (Jean Ier le Posthume), en appuyant son récit sur quelques personnages marquants (hormis les rois eux-mêmes) : Robert d'Artois, Guccio Baglioni,...

Les premiers tomes (1-4) m'ont beaucoup appris sur l'histoire de cette période, et explique bien les tenants et aboutissants de la Guerre de Cent Ans, et l'institution de la fameuse "loi salique". Le style est très vivant : dialogue, péripéties en tout genre, langue riche...

J'ai de moins en moins accroché avec les tomes suivants... c'est une histoire sans fin, notamment le dernier, où le style "conversations" ne m'a pas plu. J'ai eu un peu l'impression que l'auteur ne savait plus trop où ni comment s'arrêter. 

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